Renoncer c’est faire un deuil

« Choisir c’est renoncer. Renoncer c’est faire un deuil. »

Thomas d’Ansembourg

« Choisir c’est renoncer. » Le jour où j’ai compris cela, j’ai fait un premier pas vers la liberté que porte le choix en lui-même.

Cependant, ce ne fut pas toujours très confortable. Je me sentais parfois tiraillé, les deux option semblaient importantes pour moi et pourtant le choix fait, il me faut renoncer à l’option que je n’ai pas choisi.

Photo de Kat Smith
Photo de Kat Smith

« Renoncer, c’est faire un deuil. » Là fut la clef de la porte suivante.

Faire un deuil demande de consacrer un peu de temps à la partie à laquelle je renonce. Le renoncement nécessaire si il est parfois inconfortable n’en est pas moins juste, utile voir salutaire.

Ce n’est pas parce que c’est inconfortable que ce n’est pas juste !

Le confort à plus à voir avec le connu, voir la sécurité, pas forcément avec ce qui est juste, bon voir nécessaire.

 « Le bateau est plus en sécurité quand il est au port mais ce n’est pas pour cela qu’il a été construit.”

Le Pèlerin de Compostelle de Paulo Coelho

Renoncer peut aussi être temporel, c’est à dire pour le moment et par priorité, je choisi de me reposer et de lire un livre commencé il y a déjà quelques temps et de ne pas sortir avec mes amis. Je sais que la soirée avec mes amis serait probablement très sympathique, rempli de rire et de partages et que j’aime nourrir ainsi mon besoin de liens, de partage et tout simplement me sentir vivant. En n’allant pas à la soirée, je renonce, certes temporairement, mais je renonce tout de même à nourrir ses besoins là de cette manière là.

Bien sûr cela ne veut pas dire que je renonce à nourrir ces besoins. Et j’ai aussi d’autres manières possible pour les nourrir. Simplement par priorité et pour le moment j’ai choisi de nourrir mon besoin de repos, de calme et de solitude en restant à la maison sous mon plaid et avec un bon livre. L’inconfort vient en partie du fait que je me sens en partie coupable de laisser mes amis seuls, cela me rend triste. C’est important pour moi de respecter mes engagements et je me sens un peu égoïste de penser que à moi ce soir. Et en même temps, je sens que c’est important pour moi, d’écouter mon besoin de calme et de repos. Je choisi donc de respecter mon engagement d’écouter mes besoins pour ce soir et je confirme ma participation à la prochaine sortie avec mes amis. En prenant soin de moi, je prends à la fois soin de moi et soin de ma relation avec des amis. Je ne serai pas l’ami râleur qui est à moitié avec mes amis en me disant en permanence que j’aurais mieux fait de me reposer. Et cela est loin d’être égoïste !

Les besoins ne sont pas forcément en opposition, ils ont besoins de trouver un certain ordonnancement.

Parfois j’ai découvert que j’avais besoin de plus de discernement dans mes choix et action pour mieux les vivres. Le fait de comprendre que « renoncer c’est faire un deuil », en fait grandement partie.

Merci à Thomas d’Ansembourg* qui m’a inspiré cet article !

Si vous aussi, vous souhaitez approfondir votre discernement, je vous propose de vous questionner en compagnie des chevaux, voici les thèmes des prochains stages :

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